-- -- -- / -- -- --
إدارة الموقع

Santé: le bras de fer se durcit entre les résidents et la tutelle

إلهام بوثلجي
  • 637
  • 0
Santé: le bras de fer se durcit entre les résidents et la tutelle
Bachir Zemri
Marche des médecins résidents

Les médecins résidents ont boycotté la session de dialogue à laquelle le ministère de la Santé les a invités, soit avant le 29 avril, date à laquelle les grévistes ont décidé de durcir le ton à travers l’arrêt des gardes de nuit.

Dr Taileb Mohamed, membre du bureau national du Collectif autonome des médecins résidents (Camra) a dit que le collectif ne prendra pas part à l’audience de dialogue fixée par la tutelle pour dimanche et ce avant l’entame de l’arrêt des gardes de nuit. Une énième action des résidents avant de durcir le ton face à la sourde oreille du département du Pr Hesbellaoui vis-à-vis de leur débrayage, qui se poursuit pour le 6e mois.

Pour Dr Taileb, le timing choisi n’est, à ses yeux, qu’une manœuvre médiatique du ministère de la Santé par lequel il tenterait de prendre à témoin l’opinion publique quant à sa disposition pour le dialogue et la résolution du problème.

Par ailleurs, il s’est interrogé sur ce timing qui coïncide avec l’arrêt des gardes de nuit prôné par les grévistes comme  une autre démarche après tant d’autres qui ont visiblement toutes échoué.

Selon le membre de la Camra, l’attitude de la tutelle aurait pour but de semer le doute dans les rangs des médecins résidents et les amener à renoncer à ce nouvelle action de contestation.

Pour ce qui est du service minimum au niveau des urgences, dont les patients pourraient éventuellement être pénalisés, le Docteur a affirmé que la garde de nuit est à la base et conformément à la loi assurée par le médecin spécialiste et le maître assistant hospitalo-universitaire et non pas par un médecin résident, en cycle de formation.

Dr Taileb a ajouté également que l’arrêt des gardes de nuit permettrait de découvrir dans quel état se trouvent les centres hospitalo-universitaires,  et la charge insupportable posée sur les épaules des résidents contraints, selon lui, à assumer des tâches qui ne sont pas les leurs.

En outre, il a déploré la privation du médecin résident de ses droits qui est, d’après lui, victime de la hogra, d’humiliation et de marginalisation.

“Nous rejetons catégoriquement cette politique”, a-t-il dit, ajoutant qu’ils n’ont pas le titre de fonctionnaire comme le stipule la loi annoncée par le ministère du Travail en 2011, et du coup ils ne sont point les seuls concernés par la garde de nuit.

Pour sa part, Dr Boutaleb Hamza a indiqué que la session de dialogue n’a rien d’officiel, ajoutant qu’ils ont pris connaissance de cette invitation  à une heure tardive, et qu’ils rejettent ce type de traitement.

L’interlocuteur a affirmé que le Collectif a toujours favorisé la voie de dialogue, mais refuse la façon dont la tutelle traite de leur affaire, indiquant également que l’arrêt des gardes de nuit est une décision irrévocable.

Traduit par: Moussa. K.

Ajoutez un Commentaire

Tous les champs sont obligatoires et votre e-mail ne sera pas publié. Veuillez respecter la politique de confidentialité.

Votre commentaire a été envoyé pour examen, il sera publié après approbation!
Commentaires
0
Pardon! Il n'y a pas de contenu a afficher!