Génocide à Ghaza: Des manifs à Tel-Aviv pour exiger le départ de Netanyahu

Dans une démonstration de colère croissante, des centaines de manifestants juifs ont bloqué, ce jeudi matin, l’autoroute majeure près de Tel-Aviv pour exiger des élections anticipées et le départ du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Selon l’agence de presse palestinienne, la protestation, qui a vu des centaines de juifs brandir des pancartes appelant à un changement de leadership, survient au milieu de la controverse exacerbée par l’agression continue de l’occupation sioniste contre Ghaza.

Des vidéos capturées sur les lieux montrent des manifestants arborant une grande banderole proclamant « Assez avec le gouvernement de destruction ».

Les véhicules ont été arrêtés aux heures de pointe, provoquant des embouteillages massifs alors que les manifestants ont exprimé leur frustration face à la politique actuelle du gouvernement.

Selon la même source, « les opposants au gouvernement Netanyahu ont intensifié leurs appels à des élections anticipées », arguant que « les récentes actions militaires (à Ghaza-ndlr) ont exacerbé les tensions régionales et accru le nombre de victimes palestiniennes ».

Selon les derniers rapports, le nombre de morts dans la bande de Ghaza a atteint un chiffre dévastateur de 37 953, dont une majorité d’enfants et de femmes, depuis le début de l’agression sioniste en octobre dernier. Des milliers d’autres sont blessés et les efforts de secours peinent à atteindre ceux qui sont piégés sous les décombres.

Les critiques contre le gouvernement Netanyahu se concentrent sur sa gestion de la crise, avec des accusations de politiques agressives qui ont exacerbé les hostilités plutôt que de chercher une solution pacifique.

Les manifestants ont également demandé un accord d’échange de prisonniers et ont critiqué la réponse du gouvernement à la crise humanitaire en cours à Ghaza.

En réponse à ces manifestations et aux critiques internationales croissantes, le gouvernement sioniste a réaffirmé son engagement à assurer la sécurité de ses citoyens, tout en exprimant sa volonté de négocier une cessation des hostilités.