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Non, selon Gabriel Attal

Emmanuel Macron va-t-il démissionner?

Echoroukonline
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Reuters

Le Premier ministre français Gabriel Attal accuse la candidate RN aux législatives Marine Le Pen de vouloir “transformer les élections législatives en présidentielle” en mettant l’avenir d’Emmanuel Macron dans la balance.

Un Premier ministre qui temporise. Gabriel Attal, en sursis à la tête du gouvernement, continue de faire campagne pour la majorité une semaine avant le premier tour des élections législatives et assure, en réponse à Marine Le Pen, qu’Emmanuel Macron ne démissionnera pas, dans Le Parisien ce dimanche 23 juin.

“Quel que soit le résultat, le président sera toujours président. La seule question, c’est de savoir qui sera Premier ministre, quelle majorité gouvernera”, assure Gabriel Attal, sans mentionner son cas personnel, selon BFMTV.

L’ancienne présidente du RN et candidate aux législatives, Marine Le Pen, avait estimé vendredi, lors d’un déplacement dans le Pas-de-Calais, qu’il “ne restera au président que la démission pour sortir potentiellement d’une crise politique”, en cas d’important revers à l’issue du second tour. Une suggestion rejetée en bloc par le Premier ministre.

“Marine Le Pen voudrait transformer les élections législatives en présidentielle. C’est une spécialiste du détournement d’élection”, accuse le locataire de Matignon.

“Un avant et après” la dissolution

Gabriel Attal estime pour autant qu’il y aura “un avant et après” la dissolution de l’Assemblée nationale, décidée le 9 juin dernier par Emmanuel Macron.

“C’est la première fois depuis vingt-cinq ans que les Français vont choisir une majorité et un Premier ministre en cours de mandat”, rappelle-t-il.

Sur la façon dont il a personnellement vécu l’annonce surprise faite par le président, peu après la large victoire du RN aux européennes, le chef du gouvernement botte en touche, refusant de “regarder dans le rétroviseur”.

Sans s’exprimer clairement sur son avenir à Matignon, Gabriel Attal assure “vouloir [se] battre pour [les Français] en 2024, 2025, 2026” et ne pas vouloir “se projeter dès à présent sur 2027”, année d’élection présidentielle.

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