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Bendjama: L’entité sioniste continue à utiliser la famine comme arme de guerre à Ghaza

Echoroukonline
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L’entité sioniste continue d’utiliser la famine comme arme de guerre dans la bande de Ghaza, a affirmé, mardi au Conseil de sécurité, le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama qui a assuré que l’objectif final de cette politique était de pousser les Ghazaouis hors de leur terre.

«Neuf mois après la mise en marche de la machine de guerre (sioniste) contre la population sans défense de Ghaza, la situation humanitaire est catastrophique», a déclaré M. Bendjama, lors de son intervention à la séance du Conseil de sécurité consacrée au Moyen-Orient et à la Palestine, affirmant que l’entité sioniste continuait à utiliser la famine comme une véritable arme de guerre. Il citera, à ce propos, le rapport de la directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM) qui a indiqué que la famine à Ghaza ne pourra être évitée qu’en garantissant un «accès immédiat et complet» au nord de l’enclave palestinienne.

«En décembre dernier, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 27 20 qui concerne la mise en place d’un mécanisme visant à faciliter et à simplifier les opérations de livraison de l’aide humanitaire à Ghaza, un mécanisme qui a été présenté comme une solution aux obstacles imposés par l’administration de l’occupant» sioniste, a-t-il rappelé, constatant que cette résolution a tout simplement prouvé son «inefficacité».

«Lorsque cette résolution a été adoptée, quelque 100 camions entraient à Ghaza quotidiennement. Avant le 7 octobre, ils étaient 500. Aujourd’hui (…), les acteurs humanitaires continuent de faire face à de nombreuses difficultés pour accéder à Ghaza», a-t-il relevé, notant que l’accès humanitaire vers l’enclave palestinienne est désormais «extrêmement limité» avec, en juin dernier, un maximum de 73 camions par jour.

«Ce nombre limité est le résultat de la politique délibéré de l’occupant (sioniste) qui utilise la famine  comme arme de guerre (…) La faim et la peur sont utilisées pour mettre les Palestiniens à genoux et pour transformer leurs vies en un véritable enfer», a-t-il dit. «Comment pouvons-nous justifier la destruction (…) du passage de Rafah qui est à présent hors service? Comment justifier tous ces obstacles bureaucratiques imposés par les autorités de l’occupation à l’accès de l’aide humanitaire?», s’est-il interrogé.

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